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Road Trip

 

Seuls toi et moi, et nos voix qui résonnent

Sur la route tu vois, les ombres nous talonnent

La nuit est captive, si forte et si fragile

Fureur de vivre, qu’on ne pensait possible

 

Exil, road trip, personne ne nous retient

Divine idylle, tu me prends par la main

Exil, road trip, aller droit devant

Sublime, on file les cheveux au vent

 

Les vitres baissées, plus rien ne nous menace

Ivres de liberté, si assoiffés d’espace

Le soleil couchant, le jour se resserre

Tes yeux brillants, inondés de lumière

 

Vouloir s’enflammer, et oublier le monde

Se laisser consumer, d’une fièvre profonde

Cette immensité, notr’ échappée sauvage

les larmes couler et sortir de sa cage



Dans ton océan

 

Je te suivrais dans ton océan

Dans ton océan, dans ton océan

Dans ton océan de sentiments

 

Je pourrais t’apprendre à m’aimer à faire briller nos yeux

Je pourrais te donner, les raisons d’avancer à deux

Tu pourrais jouer la fille de l’air et vivre à en crever

Je pourrais revenir te plaire et te garder

 

On pourrait tout oublier, laisser passer le temps

Prendre le bateau, briser les vagues en plein vent.

 

Regarde autour de toi, le ciel à perte de vue

On pourrait s’échouer sur une terre inconnue

Sur le rivage, saluer le soleil couchant

Et se plonger dans nos rêves en dormant.

 

Recommencer

 

Vous lèverez-vous à fleurs de peau ?

Vous, trouverez-vous ce monde si beau ?

Et si tout doit trembler, tout doit couler, tout doit tomber

Ici tout peut changer, tout s’effacer, nous retrouver

 

Nous ouh

Tout autour de nous ouh

A côté de nous ouh

On est si loin de Vous

 

Vous, trouverez-vous les portes clauses ?

Vous, resterez-vous nue et morose ?

Et si les dés jetés, tout doit sombrer, tout s’effondrer

Ici tout peut changer, tout à gagner, recommencer

 

Vous, chasserez-vous les pauvres diables ?

Vous, enivrez-vous de vin à table

Et si tout est fané, tout est passé, tout est perdu

Ici tout peut changer, la vie c’est pour être vécu

 

Personne ne le voit

 

Me voilà, Je suis près de toi

Dit-le moi j’écoute à présent

Que veux-tu ? Je te l’demande

C’est le vide sous tes pieds

 

Allongé sous les étoiles

Dans ce monde si glacial

Nulle part,  à ta place

Je le sens bien dans ton âme

 

Pré-refrain :            Personne ne l’entend

Personne ne le voit

Personne ne t’attend

Tu rentres seul chez toi

 

No-One ever saw you

In the dark

You feel so lonely

In the night

 

Oublies-tu ce que je suis ?

Pas à côté de ta vie

T’as des flammes dans le cœur

Pour combler ce vide aussi

 

Mais un jour sous les étoiles

Sous un ciel sans nuage

Ecouteras-tu ma voix ?

Lèveras-tu le voile ?


 

Semblant

 

C’est ma vie qui défile, le temps de faire les comptes

où on écrit la liste des moments qui comptent

mes lèvres disent « oui », mais mon cœur crie et ment

Mes pas au jour le jour où je faisais semblant

 

Semblant, semblant, semblant depuis nous

 

Un retour en arrière, les idées en otage

Les heures prisonnières comme des louves en cage
Que serait-ce ma vie si j’étais ton amant ?

Où es-tu ? Que fais-tu ? fais-tu aussi semblant
 

Semblant, semblant, semblant depuis nous

 

A me tromper moi-même, sauver les apparences

J’ai brûlé tes messages et gommé ma confiance

Les années me délivrent des griffes de la nuit

Mais ne me répondent pas, les questions me poursuivent

Et tout au fond de moi, je garde un arbre creux

Un château fort de sable fragile et fallacieux

Les maux, les abandons, où l’on tourne le dos
les souvenirs, les oublis, les mains et le goût de ta peau

Tout ce que tu m’as donné, les soirées, les serments
Je ne peux l’oublier alors je fais semblant

 

Semblant, semblant, semblant depuis nous


je ne peux t’oublier alors je fais semblant

Comment vivre sans toi, toi seule sait comment ?



 

Je me reprends

 

 

Oh Je me reprends

Je vais me reprendre

Je ne resterai pas longtemps comme ça,

 

je n'attendrai pas

que ma vie passe

Je n’serais pas silencieux, comme toi

 

je dois lui dire

ce qui lui prends

à tourner la page, comme ça,

 

je vais lui dire

ce que je ressens

je lui mettrais bien la bague au doigt

 

Je me repasse maintenant

Le film en noir et blanc

avant que les jours fanent

y a tellement de choses

sans que l’on ne sache

qui doit partir avant

mais qui partira avant

mais qui partira avant 

 

…  je me reprends

j'ai juste besoin

de réparer ce qui est brisé

Sans cris, sans rage

Je me souviens

c'est tellement idiot de parader

 

s’il y a un ange

parmi les gens

sur les plages, je l’ai oublié

il n’y a pas d’âge

je sais maintenant

je l’ai vécu, c’est du passé

 

Je me reprends

Je vais me reprendre

(echo je vais me reprendre)

 

je n'attendrai pas

que ma vie passe

 

je dois lui dire

ce qui lui prends

à tourner la page, comme ça,

 

je vais lui dire

ce que je ressens

je lui mettrais bien la bague au doigt

 

Je me repasse maintenant

Le film en noir et blanc

avant que les jours fanent

y a tellement de choses

sans que l’on ne sache

qui doit partir avant

mais qui partira avant

Tout ira bien 

Tu verras,J’ te'laisserai pas

ton bonheur compte pour moi

Ne baisses pas les bras


Tu m’entends, je n’te lâcherai pas,

Plus rien ne m’arrêtera

Ni les orages, ni les combats

 

Aller viens ! je t’emmène avec moi

Personne ne nous jugera

Il’ suffit d’une voie

Pour que tu te reprennes

Que ton cœur me comprenne

Que le soleil revienne

Plus vivant que tu crois

 

Tout ira bien pour toi

Tout ira bien pour moi

 Tout ira bien pour nous

Tant que l’amour est là   

 

Tu sais, on a toujours le choix

Si la vie te déçoit

on rit aux larmes parfois

 

Tu vois, le monde est avec nous

On vit ce que l’on croit

Le temps nous le dira

 

Regarde à l’intérieur de toi

Nous ne sommes sûres de rien

Mais la lumière est là

Qu’importe où l’on ira

C’est l’été qui revient
Et même sans le vouloir

Ça devient notre histoire

La Vida Loca

 

Elle m’a quitté sans laisser d’adresse

Sans un seul mot, ni geste de tendresse

Elle m’a laissé ; et tout effacé

Elle s’est envolée sans se retourner.

 

Ainsi va la vie , la fille s’en va

Es una vida loca , Es una vida loca

 

Elle m’a menti, mi bella, mi Querida

J’la voulais pour la vie, tel est ton Karma,

Elle m’a trahi, est parti avec lui

Il faut que je l’oubli, je me reconstruis.

Les fêtes Gitanes

 

Elles ont la couleur du feu

Et la chaleur dans le cœur

C’est le vent dans leurs cheveux

C’est la fierté dans les yeux

 

C’est le soleil que l’on aime

Le voyage qui les mène

Un instant d’éternité

C’est la famille, le respect

 

Et même s’il est tard, oh oh oh lé

Moi, je prends ma guitare oh oh oh lé

On va danser ce soir oh oh oh lé

Chanter l’amour et l’espoir

 Dans les fêtes, les fêtes, les têtes s’enflamment

Dans les fêtes, les fêtes, les fêtes Gitanes

 

C’est une rose qui sourit

Un rendez-vous dans la nuit

Des larmes dans la voix

Un baiser de la Mama

 

Elle efface les ennuis

C’est de l’or dans notre vie

C’est le rythme des Gipsy

Aux Saintes-Maries

Un ailleurs sans frontière

 

Un forfait illimité pour un ailleurs sans frontière

Tu le sens, tu le sais, on n’est  pas seuls sur Terre

 

 

Tu peux dire qu'on se perd

dans la course au système

l’Humain toujours derrière

le profit à l’extrème

Les hommes de pouvoir

formatent et conditionnent

verrouillent nos espoirs

exploitent d’autres hommes

 

 

Tu dis que tout explose

Que le monde n’tourne pas rond

Il faudrait faire une pause

Trouver une solution

Nature et libertés

Finissent par céder

Que verront nos enfants

Au fond des océans ?

 

La vie est trop précieuse

On n’oublie l’essentiel

Mais la grande faucheuse

Nous cache le soleil

Du Chili jusqu’en Chine

Des nations militaires

Et nous courbons l’échine

Coincés dans nos oeillères

 

 

Alors vois c’qu’il te reste

Regarde où nous en sommes

Si chacun fait un geste

Pour que cela fonctionne

Nous trouverons les ressources

Pour un nouveau départ

Pense aux tiens au futur

Avant qu’il n’soit trop tard

 

Je t’invite à changer pour un ailleurs sans frontière

Tu le sens, tu le sais, tous en cœur, tous frères

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